Rochefort en Terre -2- les Grées
Les Grées ou collines de chistes qui entourent Pluherlin Rochefort sont des anciennes carrières d'ardoises qui occupèrent jusqu'à 300 ouvriers.
Un aveu rendu par Suzanne de Bourbon en 1542 mentionne l’usage exclusif au profit des seigneurs de Rochefort.
L’exploitation intensive a duré de 1878 à la Première Guerre Mondiale. Sur Malansac, quatre puits ont été creusés atteignant 20 à 30 m de profondeur. Sur Pluherlin, perpendiculairement à la rivière, tout un réseau de galeries communiquant entre elles a été aménagé dans la roche. Les carrières ont occupé jusqu’à 300 ouvriers : un travail très pénible, voire dangereux, surtout pour les carriers dont la tâche est d’abattre des gradins de pierre à l'aide de coins, de les débiter à la scie et les charger dans des bassicots pour les remonter. En surface, le quernage permet de partager les blocs en « repartons » de 6 à 8 centimètres d'épaisseur. Puis les fendeurs les réduisent en épaisseur à l'aide de fins ciseaux d'acier graissés au saindoux. Enfin, les coupeurs achèvent le travail à l'équerre en donnant le format voulu.
L’ardoise est très présente dans l’habitat local : moellons de murs, ardoises de toitures, palis de clôtures en bordure de champ ou chemins. Dans la plus grande carrière, le Parc de la Préhistoire a été aménagé.
Aujourd’hui, les Grées sont une zone protégée Natura 2000. Des espèces rares de chauves-souris y nidifient. Le sous-sol est un vrai gruyère, les galeries se sont effondrées. C’est pourquoi il est formellement interdit de s’éloigner des chemins balisés.
(source office du tourisme de Rochefort)
Une anciennne entrée de galerie.
Vestges d'un ancien moulin
Vue sur Rochefort,
Une petite boucle de 14,5 km, déjà faite l'année dernière, mais toujours aussi jolie.