C'est un lieu magique  du sud-ouest des Côtes d'Armor, proche des Landes de Locarn. Un chaos granitique sous lequel disparaît le Ruisseau de l'Etang de Follézou que l’on peut longer dans un magnifique cadre forestier.

Selon la légende, le premier homme qui vécut en Bretagne, le géant de Boudédé, est responsable de la formation du chaos. En se promenant sur la route qui borde la forêt de Duault, il se serait débarrassé des cailloux qui remplissaient ses sabots en les jetant dans la rivière ! Ceux-ci auraient formé le chaos.

Les géologues expliquent la formation des chaos par l’action de l’érosion dans les fissures naturelles du granit.

Le long du canal de Nantes à Brest au sude de Rostrenen

Rando et découverte de la Roche Jaune au Nord de Plouguiel et au sud de Plougrescant.

Le site de la  Roche Jaune, qui dépend aujourd'hui de Plouguiel, était très peuplé au début du 19ème siècle. Le petit port du même nom, est le dernier abri aménagé de la rivière de Tréguier, le Jaudy.

Ce port représentait aussi un abri pour les bateaux sabliers et goémoniers, qui travaillaient sur les gisements à l'embouchure du Jaudy.

Après avoir longé le Jaudy, puis la mer nous empruntons le "sentier des moulins", moulins aujourdhui en ruines, le long du cours d'eau le Lizildry marquant la limite entre la commune de Plouguiel et de Plougrescant. Un petit pique-nique sera improvisé sur le petit pont de pierres.

 Le bassin du Jaudy a compté jusqu'à 157 moulins sous l'Ancien Régime. Les usages de ces moulins étaient variés : outre la mouture, citons : le teillage du lin et du chanvre, le sciage du bois, le tannage et plus tard la production électrique. Selon Jollivet, en 1859, il existait encore 8 moulins sur d'Arère (orthographié 'Arreré'), le moulin Yvon, le moulin de Lizhildry, le moulin de Luzuron, milin Greis , le moulin de Keralio, et celui de Kerouzy. Ces moulins sont certainement antérieurs au 19ème siècle . Ils sont tous indiqués sur le cadastre napoléonien de 1834.

Une belle rando de 12 km variée et colorée.

Départ de la chapelle st Goueno 17 e s

La fontaine St Goueno et sa pompe 19 e s

L'estuaire du Jaudy

De belles fleurs sauvages...

...de belles couleurs, un vrai tableau.

de jolis sentiers

La vallée des moulins

Petit pont de pierre sur le Lizildry

Arrivée avec la marée montante

Mon petit coin préféré le jardin aux fleurs et les pergolas de Béatrice Massa.

Et pour finir un concert de musique classique en plein air avec le Piano Voyageur.....

Visite commentée et découverte de la biodiversité avec un jardinier paysagiste du domaine.

Au cœur d'un espace naturel et bocager riche d'une flore et d'une faune variées, le Domaine de la Roche-Jagu s'étend sur une superficie de plus de 64 hectares.

Dévasté par la tempête de 1987, le parc fut mis en valeur à partir de 1992 par l'architecte-paysagiste Bertrand Paulet. Animé par la volonté de créer « un parc dans un site naturel », l'architecte, alors nouvellement diplômé de l'Ecole nationale supérieure du paysage de Versailles, fut l'artisan d'un site aux multiples facettes.

La démarche actuelle : allier la biodiversité avec l'architecture paysagère et les plantations.

Retour pendant deux jours sur le site de la  Roche-Jagu à Ploézal en Côtes d'Armor.

Un manoir breton du XVe siècle

Protégeant l'estuaire du Trieux, le château est le dernier témoin d'un système défensif bâti entre Pontrieux et l'archipel de Bréhat. La tradition rapporte qu’au XIe siècle un dénommé Jagu aurait fait construire une motte castrale progressivement transformée en forteresse de pierre au XIIe et XIIIe siècles. Détruit au cours de la guerre de Succession de Bretagne (1341-1365), le château fut reconstruit à partir de 1405 pour noble dame Catherine de Troguindy, propriétaire du lieu, après autorisation du duc de Bretagne Jean V (1389 – 1442), « à la charge que le duc y auroit tousjours son entrée libre sans empeschement de ladite Catherine ». Élevée au rang de baronnie par le duc de Bretagne François II en 1487, la terre de la Roche-Jagu passa aux mains de plusieurs familles sous l'Ancien Régime.

Protégé au titre des monuments historiques le 25 juin 1930, le château fut légué en 1958 par le vicomte d'Alès au Conseil général des Côtes-du-Nord.

source : https://www.larochejagu.fr/le-chateau

Sur le retour nous nous arrêterons à l'éco musée de Chaillé les Marais  qui décrit et explique l'histoire et la gestion du marais. Situé dans l’ancien logement de fonction du Maître de Digues, le site vous propose une découverte originale et authentique du marais desséché, de la gestion de l'eau et de la vie des habitants dans les marais.

Institué au 17e siècle lors de la deuxième phase d’aménagement du Marais poitevin, le Maitre de Digues avait pour fonction d’entretenir les canaux, de gérer les niveaux d’eau, d’organiser les travaux pour que les espaces agricoles ne soient jamais inondés. Il travaillait pour le compte du Syndicat de Marais du Petit Poitou. La fonction a existé jusqu’en 1970.

 https://www.maisondumaitrededigues.fr/ecomusee/

Le long du port fluvial se dresse un logis bâti et agrandi au XIXème siècle. Son premier propriétaire est à l’origine de l’implantation du premier peuplier dans le Marais Poitevin à la fin du 18 e s. Les magasins du rez-de-chaussée étaient utilisés pour le stockage des marchandises (vins, bois, poissons) en transit vers Niort et Marans, puis loués jusque vers 1960 aux cultivateurs qui y entreposaient leur matériel nécessaire à l’exploitation du marais. Dans son prolongement, s’alignent le long du chemin de halage de la Garenne d’anciennes fermes à double accès donnant à la fois sur la rue et le bief Minet (canal de dérivation). 

Changement de rive....

Retour sur Arçais

Arçais autre village typique du marais. Son port était, du Moyen Age au début du XXème siècle, un des principaux lieux d’échanges entre la plaine et la vallée de la Sèvre Niortaise.

Sur la cale pavés une grue en bois rappelle que jadis les troncs de peupliers, acheminés par voie d’eau, étaient hissés sur la berge.

Nous ferons en fin de journée une petite sortie en bâteau sur le marais.

La Garette est typique de l’habitat traditionnel maraîchin assurant un accès direct à l’eau pour chaque maison. Important port de transit de marchandises entre le Bas-Poitou (nord) et la Saintonge (sud) jusqu’au milieu du XIXè s., ce village-rue est totalement restauré en 1995 dans la cadre de l’Opération Grand Site.

Nous partons de Coulon, le sentier aménagé dans le marais n'étant pas praticable (plancher en bois arraché par des chutes d'arbres) nous longerons en partie la route avant d'arriver au village.

Mon vieux portail fétiche, que j'ai peint il y a quelques années, est de plus en plus envahi par les herbes.

Devant certaines maisons leur nom gravé sur le sol

Les stigmates d'une précédente tempête

Le barrage écluse de la Sotterie. Ouvrage construit entre 1862 et 1872 servant à réguler l'eau entre les marais mouillés et les marais désséchés.

Le Marais Poitevin est une région qui est à cheval trois départements : Vendée, Deux-Sèvres et Charente-Maritime.

Aménagé par l’homme dès le XI^e siècle, le Marais poitevin est composé de trois grands ensembles liés à son fonctionnement hydraulique : le marais maritime, le marais desséché, le marais mouillé. Des milliers de kilomètres de fossés, canaux et rigoles creusés, des millions d’arbres plantés pour fixer les berges, autant de témoignages d’une relation étroite avec l’eau. Ce réseau hydraulique, résultat d’un aménagement qui a évolué au fil des siècles, permet d’atténuer les effets des variations de précipitations saisonnières : inondations en hiver, assèchements en été.

En ce début du mois de mai nous passerons quelques jours dans  le Parc Régional du Marais Poitevin, dans le marais dit "marais mouillé" ou Venise Verte: Coulon capitale de la Venise Verte, la Garette et Arçais.

https://www.marais-poitevin.com/le-marais-poitevin/histoire/naissance-du-marais-poitevin

Une semaine pour découvrir le nord de la Norvège enneigé et quelques aurores boréales.

Des images inoubliables.

Botnhamn, encore un petit port de pêche sur le bord d'un joli fjord de 10 km. Nous prenons le ferry pour Brensholmen puis la route jusqu'à Tromso où nous passerons notre dernière nuit.

Dernière sortie à Mefjordvaer avant de prendre le Ferry à Botnhamn pour retourner à Hamn.

Une belle journée en raquettes  à Skaland avec une superbe vue sur la mer de Norvège.

Fin de journée à Gryllefjord (382 hab), petit village de pêcheurs au fonds d'un fjord du même nom (Gryllefjorden).

L'église

Elevage de poissons

Quelques maisons sont recouvertes de jolies fresques

le port

Morues en train de sècher

Anciennes maisons de pêcheurs, aujourd'hui logements de vacances

Derniers rayons du soleil sur le fjord

Balade et découverte panoramique de notre lieu de séjour sous un ciel très changeant.

Nous arrivons en fin de journée pour trois nuits à Hamn centre de vacances à Senja, deuxième île de Norvège, l'île comptant presque 8 000 hab. 

Elle est située au sud de Tromsø ( à 157 km) et au nord de l’archipel des Lofoten : les Norvégiens la surnomment la « petite Norvège » car c’est un condensé des paysages que l’on peut trouver en Norvège. Elle est populaire en été pour la rando et en hiver pour ses aurores boréales.

L’île de Senja a une forme originale. Elle est découpée par plus de 10 fjords surmontés par différents massifs.

La particularité de l’île de Senja réside dans son aspect particulièrement préservé.

Le ciel couvert de fin de séjour se dégagera en fin de soirée, laissant place à quelques timides aurores boréales.

Des guillemots miroir

 Le massif des Alpes de Lyngen (Lyngen Alps) débute près de la zone des trois frontières (Norvège, Suède et Finlande), et recouvre toute la péninsule du même nom. La majorité de ses sommets sont alignés dans un axe Nord/Sud le long de la péninsule. Le massif est dominé par le Jiehkkevárri qui culmine à 1834m d’altitude.  Il s’agit d’une zone peu peuplée.

Les montagnes sont recouvertes de forêts constituées de pins, de feuillus (bouleaux) et d’épicéas (sapins).

 La rando se fera sousla grisaille. Mais le soir, après le repas, nous aurons un ciel dégagé et coloré.....

  Et le soir, au-dessus de nos têtes.....

Nous reprenons la route vers la ville.

Arrêt devant la cathédrale arctique ou Ishavskatedralen en norvégien à Tromsdalen, qui se situe juste à la sortie du pont qui rejoint Tromso.

Eglise protestante constuite en 1965.

Pont de Sandnessund

Le port de pêche et point de départ pour les croisières.

Tromso était la capitale de l’industrie baleinière norvégienne. La saison de la chasse à la baleine se déroule entre les mois d’avril et de septembre. La Norvège fixe elle-même ses propres quotas de pêche à la baleine.

Le gouvernement autorise actuellement la chasse à 999 prises pour la consommation humaine. Cette décision fait suite à l'interdiction de la chasse à la baleine commerciale en 1986.

Les rues : la neige est juste repoussée sur les côtés et déblayée un peu plus tard. Tandis que les trottoirs sont chauffés.

La cathédrale en bois de Tromso (19e s).

 Flanerie en ville

Le plus petit café du monde.

La rue vue de l'hôtel